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sortir du nucleaire - Page 6

  • Pertes record chez Areva

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"du 3 mars 2015.

    Ni les contribuables, ni les travailleurs ne doivent payer la facture des délires atomiques !

    Alors qu’Areva s’apprête à rendre public l’état de ses comptes et à confirmer une perte record de près de 5 milliards d’euros, le Réseau “Sortir du nucléaire“ alerte sur les conséquences à venir de ce gouffre financier. Facture payée par les contribuables et les travailleurs, dégradation prévisible de la sûreté : voilà le résultat de la politique mégalomane d’Areva. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ s’oppose à tout soutien à une industrie en bout de course et exige une transition urgente vers les énergies renouvelables.

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  • "Programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs" : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les propos inacceptables de Ségolène Royal

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la prise de position de Ségolène Royal pour sauver une filière en déroute et demande à être reçu par la ministre.

    Après avoir repoussé la fermeture de Fessenheim, laissé planer un flou artistique sur la réalité de la réduction de la part du nucléaire et la fermeture effective de réacteurs, Ségolène Royal vient de dévoiler l’ambition du gouvernement de prévoir la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Il est inacceptable qu’une ministre de l’écologie, membre d’un gouvernement élu sur une promesse de réduction de la part du nucléaire, propose de prolonger de plusieurs décennies l’impasse nucléaire pour la France.

    fde3dd3413a8e9e5dc35cf3bb1b34371.jpgPar quoi Ségolène Royal compte-t-elle d’ailleurs remplacer les réacteurs existants, alors que l’EPR apporte chaque jour une démonstration de fiasco économique et industriel ? Propose-t-elle de parier sur une hypothétique génération de nouveaux réacteurs qui n’existe que sur le papier ?

    Ségolène Royal taxe également d’"idéologique" la mise en place d’un âge limite pour les réacteurs. En s’asseyant sur les limites physiques des centrales (annoncées pour un fonctionnement de 30 ans à pleine puissance) et sur les mises en garde de l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même, qui répète que "la prolongation au-delà de 40 ans n’est nullement acquise", c’est Ségolène Royal elle-même qui fait preuve d’un positionnement idéologique : celle de la défense envers et contre tout d’une industrie dangereuse et au bord de la banqueroute.

    Alors que le nucléaire est en déclin partout dans le monde, étranglé par ses coûts et des risques trop élevés (Voir analyse de Mycle Schneider, rédacteur du World Nuclear Industry Status Report), que le problème des déchets radioactifs reste mondialement insoluble et que l’urgence climatique impose de donner la priorité aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, les propos de Ségolène Royal ne sont pas seulement dangereux : ils représentent un contresens total, qui laisse douter de la capacité de la France à accueillir une conférence mondiale sur le climat.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à être reçu par Ségolène Royal afin de lui réaffirmer l’urgence d’une sortie complète du nucléaire et d’une limitation à 30 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs et obtenir des explications sur ces propos inacceptables.

  • Centrale nucléaire de Chooz : EDF de nouveau devant le Tribunal pour un déversement d'acide sulfurique dans l'environnement

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    Le 2 juillet 2013, l’exploitant de la centrale de Chooz a détecté une fuite d’acide sulfurique sur le circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique de la tour aéroréfrigérante du réacteur n° 1.

    Une telle fuite était déjà survenue en décembre 2011. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une citation directe à l’encontre d’EDF.

    La centrale de Chooz B

    Le site de Chooz regroupe notamment les réacteurs de la centrale nucléaire dite Chooz B implantée dans les Ardennes, à la pointe nord du département. Le site se trouve à moins de 10 km de la Belgique.

    Exploitée par EDF, cette centrale est constituée de deux réacteurs à eau sous pression d’une puissance de 1450 MW. Ces réacteurs ont été mis en service en 1996 et 1997. Les réacteurs de Chooz B font partie de la dernière génération (palier N4) de réacteurs à eau sous pression construits en France. Le réacteur n° 1 constitue l’installation nucléaire de base (INB) n° 139, et le réacteur n° 2, l’INB n° 144.

    1506.jpg

    Une nouvelle fuite d’acide sulfurique dans la Meuse

    EDF a détecté le 2 juillet 2013, au point de rejet en Meuse des eaux pluviales collectées sur le site, un pH anormalement faible, compris entre 2,2 et 2,8, alors que les prescriptions applicables à ce rejet précisent que le pH de ces effluents doit être compris entre 6 et 9. L’exploitant a identifié l’origine de cette fuite sur le circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique de la tour aéroréfrigérante du réacteur n° 1.

    La fuite identifiée provient du mauvais positionnement d’un joint sur un organe de robinetterie du circuit d’injection d’acide sulfurique lors d’une intervention de maintenance au cours du dernier arrêt pour rechargement du réacteur n° 1 (février 2013). L’ASN a pu constater que les dispositions prises par l’exploitant pour surveiller cette intervention de maintenance et remettre en service l’installation étaient insuffisantes.

    La fuite a duré environ 8 heures pendant lesquelles environ 80 litres d’acide sulfurique ont été rejetés directement dans la Meuse...

    Une fuite similaire était déjà survenue en décembre 2011 sur le site de la centrale de Chooz B. Entre 250 et 600 litres d’acide sulfurique par jour avaient alors été déversés dans la Meuse, pendant 23 jours. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte à l’encontre de l’exploitant pour ces faits en août 2012 et EDF a été condamnée : http://www.sortirdunucleaire.org/ChoozB-fuite-acide.

    Face à cette nouvelle pollution de l’environnement dues à des négligences caractérisées de l’exploitant, le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte le 19 septembre 2013 (voir la plainte, en document joint). Cette plainte ayant été classée sans suite par le Parquet, nous avons fait délivrer une citation directe à EDF le 1er juillet 2014 . L’affaire sera examinée par le Tribunal de police de Charleville-Mézières le 26 novembre 2014, à 9h.

     

  • Nucléaire ou transition énergétique, il faut choisir !

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    Nucléaire ou transition énergétique : un choix s’impose

    Les centrales nucléaires françaises ont été conçues pour fonctionner environ 30 ans. Mais EDF veut prolonger leur fonctionnement à 50, voire 60 ans, au mépris des risques. Pour cela, EDF envisage un énorme programme de travaux qui n’empêcheront pas le vieillissement inéluctable des réacteurs.

    Un choix s’impose aujourd’hui : soit engloutir des milliards d’euros dans ce rafistolage aussi coûteux que dangereux, soit investir ces sommes dès maintenant dans une véritable transition énergétique (économies d’énergie et énergies renouvelables) et commencer par fermer dès maintenant les réacteurs les plus vieux.

    Ne laissons pas l’industrie nucléaire faire la loi sur la transition énergétique !

    Cet été, le gouvernement a présenté un projet de « loi de transition énergétique pour la croissance verte » qui est débattu au Parlement du 1er au 11 octobre 2014.

    Censé permettre une véritable transition et une réduction de la part du nucléaire, ce projet de loi, en l’état actuel, laisse les clefs de la politique énergétique française à EDF, rien n’étant prévu pour l’obliger à fermer ses centrales vieillissantes.

    Ne laissons pas EDF écrire sa loi du nucléaire !

     

    stop-rafistolage-arg.pngCe que nous exigeons :

    • -l’arrêt immédiat des réacteurs qui ont dépassé les 30 ans de fonctionnement
    • -l'arrêt définitif du programme EPR et de tout projet de renouvellement du parc nucléaire
    • -l’adoption d’un objectif impératif de réduction de 20 % de la consommation finale d’électricité à l’horizon 2025
    • - la reprise en main effective, par le Gouvernement et le Parlement, de la politique énergétique du pays et la possibilité, pour l’exécutif, de décider l'arrêt de réacteurs pour des raisons de politique énergétique

     

     

    Comme 32189 personnes, je signe

  • Rencontre-débat autour d'un film

     Sortir du Nucléaire 08

     présente

     “UN CLIMAT D'ESPOIR ”

     un film de Scott Ludlam et José Garcia

     

    Le dérèglement climatique est à présent reconnu comme un problème écologique majeur par la Sortir-du-nucleaire.jpgmajorité des scientifiques et des décideurs politiques. Mais l'industrie nucléaire mondiale tente d'accréditer le nucléaire comme une solution à cette crise climatique, quitte à prendre de sérieuses libertés avec les faits.

     

     

     

    Samedi 5 Avril à 17 h 30

     salle Guy Canon, Quartier Manchester

     à Charleville-Mézières

      A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

     Entrée libre.

     Un pot sera offert à l'issue de la soirée.

    sortirdunucleaire08@orange.fr

     

    climat-espoir-g.jpg

     

     

  • Les Indignés Européens contre le nucléaire dans les Ardennes

    Du 26 au 30 juin 2013, la caravane cycliste des Indignés Européens contre le nucléaire reliera Fumay, dans les Ardennes, à Maastricht aux Pays Bas. Elle traversera la Belgique par Namur et Liège.

     

     Cette caravane à laquelle SDN08 est asscocié (avec des anti nucléaires Belges et Allemands pour l'organisation) est un symbole fort d'union contre le lobby nucléaire européen.

    Tihange-centrale-Nucl%C3%A9aire1-202x300.jpg Au moment où le gouvernement belge envisage de redémarrer la centrale de Tihange (photo ci-contre) malgré sa dangerosité, et en plein débat sur la transition énergétique en France, cette action prend tout son sens.

     Dans le cadre de cette caravane, plusieurs moments forts sont prévus :

     Le lundi 24 juin à 20 h à la salle de Nevers : une projection-débat (film "Blessures atomiques") avec Yves Lenoir, président de l'association Enfants de Tchernobyl-biélorusse

     Le mardi 25 juin à 20 h au centre culturel de Fumay : une deuxième projection-débat avec Yves Lenoir (film "Hommage à V. Nesterenko").

     A noter que ces 2 soirées auront 2 thèmes différents, il est donc possible, voire conseillé, de participer aux 2 selon vos disponibilités.

     D'autres moments forts sont prévus en Belgique et Maastricht à l'arrivée.

     

     Détails pratiques :

    Un covoiturage est possible depuis le Vouzinois, nous contacter pour plus de renseignements (lanvert.vouziers@orange.fr)

    Un hébergement chez l'habitant (chambre en dur et terrain pour mettre des tentes) est possible à proximité de Fumay pour la nuit du 25 au 26 juin. Nous informer rapidement de votre demande si vous souhaitez en bénéficier.

     Le mercredi 26 juin, la caravane cycliste démarrera des quais de Fumay à 11 h. Auparavant, les militants assureront une présence sur le marché de Fumay, à partir de 9 h pour discuter avec la population locale avant le départ. Venez nous rejoindre !

     Une partie des cyclistes français accompagnera la caravane jusqu'à la frontière belge, tandis que les autres poursuivront vers Dinant pour le premier soir.

  • Fessenheim : des travaux inutiles et coûteux, voire dangereux

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire"

    Le 19 décembre 2012, l’ASN a donné son accord à la réalisation des travaux pour le renforcement du radier du réacteur 1 de la centrale de Fessenheim. Le Réseau "Sortir du nucléaire", Alsace Nature, le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, Stop Fessenheim et Stop Transports - Halte au Nucléaire ont déposé un référé pour empêcher la réalisation de ces travaux inutiles et coûteux.

    Une prolongation d’exploitation conditionnée à la réalisation de travaux colossaux

    À l’issue de la troisième visite décennale du réacteur 1 de Fessenheim, l’ASN a rendu un avis favorable 110819855.jpgà la poursuite de son exploitation après 30 ans de fonctionnement, sous réserve de respecter différentes prescriptions [1]. Il s’agit notamment de renforcer le radier du réacteur avant le 30 juin 2013. Le 19 décembre 2012, elle a donné son accord pour qu’EDF procède à la mise en œuvre de la modification proposée, consistant à augmenter à la fois l’épaisseur et la surface de la zone d’étalement du corium en cas d’accident grave avec percement de la cuve.

    Colossaux, les travaux prescrits n’ont pas de précédent : il s’agit notamment de couler environ 50 cm d’un béton spécial dans le puits de cuve [2] et dans une zone voisine réaffectée en « local de collecte ». De plus, pour permettre l’étalement du corium entre ces deux zones, il faudra creuser un canal de transfert.

    Au vu de l’ampleur de cette modification, celle-ci devrait faire l’objet de la procédure d’autorisation telle que prévue par l’article L 593‐14 du Code de l’environnement, qui impose notamment une enquête publique en cas de modification notable d’une installation nucléaire.

    Des travaux coûteux, inutiles, voire dangereux pour une centrale destinée à une fermeture imminente

    Alors que les économies d’énergie et les énergies renouvelables manquent cruellement de soutien, il est inacceptable de gaspiller des dizaines de millions d’euros dans de tels travaux. La centrale de Fessenheim est dangereuse et devrait être arrêtée maintenant [3]. Alors même que le gouvernement s’est engagé à la fermer durant le quinquennat, autoriser ces travaux revient à donner un argument à EDF, qui ne manquera pas d’invoquer leur rentabilisation pour justifier la poursuite de l’exploitation du réacteur.

    Les travaux se dérouleront dans un environnement extrêmement radioactif, juste sous la cuve du réacteur. En dépit des déclarations d’EDF, qui peut garantir que les personnes qui seront chargées des opérations ne courront aucun risque ? Il serait inacceptable que des travailleurs soient exposés à des radiations intenses pour ce chantier qui n’est même pas destiné à prévenir le risque d’accident. En effet, l’objectif est uniquement, une fois l’accident arrivé, de reporter d’une journée environ (soit 44 h après au lieu de 24) le moment où le combustible en fusion percera le socle de béton du réacteur et entrera en contact avec la plus grande nappe phréatique d’Europe !

    Ces travaux ne changeront rien aux risques qui pourraient mener à un accident à Fessenheim : vieillissement, situation en zone sismique, près d’un aéroport, en contrebas du grand canal d’Alsace…

    La seule manière d’assurer la sécurité est de fermer cette centrale. Ces travaux aussi coûteux qu’inutiles sont un leurre. Le 21 mars 2013, le Réseau "Sortir du nucléaire", Alsace Nature, Stop Transports - Halte au nucléaire, Stop Fessenheim et le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin ont déposé un référé devant le Conseil d’État afin de les empêcher.

     

    Notes

    [1] Décision de l’ASN n° 2011-DC-0231 du 4 juillet 2011

    [2] Zone hautement radioactive située juste sous le réacteur

    [3] Selon un rapport commandé par le ministère de l’Environnement du Bade-Wurtemberg, Fessenheim aurait déjà dû être fermée si on lui avait appliqué les critères de sûreté en vigueur en Allemagne : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Analyse-de-l-Oko-Institut